Innocent Sorrow [Finie]

♥ ● Nom : Midorikawa ♥ ● Prénom : Emi ♥ ● Age : 16 ans ♥ ● Établissement : Ouran ♥ ● Classe : Première A ♥ ● Groupe : Créatifs ♥ ● Orientation sexuel : Hétérosexuelle

Emi en un mot ? Je dirai… Innocente. Elle n’à absolument aucune conscience que tout le monde n’est pas forcément tout gentil tout beau tout rose. Elle croit que tout le monde à des bonnes intentions, et pourtant elle à fait l’expérience du contraire (voir histoire). Naïve, elle se fait très souvent mener par le bout du nez, sans jamais s’en rendre compte. Tout le monde aime compter sur elle, car vous pouvez toujours lui demander n’importe quel service sans qu’elle ne le refuse. Toujours très souriante, elle pense qu’aider les autres le lui rendra bien, alors que c’est faux. Certaines personnes disent d’elle dans son dos qu’elle est beaucoup trop naïve. Mais si Emi ne dis jamais non, c’est aussi parce qu’elle craint la réaction des autres. Elle est LEGEREMENT peureuse. Enfin, ce n’est pas le mot que j’emploierais…Je dirai surtout que la panique lui fait faire n’importe quoi. Selon le taux de panique, elle peut fuir en courant, s’enfermer dans les toilettes ou même sauter par une fenêtre ouverte. Oh, oui, ça lui est déjà arrivé, mais ne vous en faites pas pour ça, car heureusement pour elle Emi est très agile et retombe toujours sur ses jambes comme si de rien n’était, comme un chat. Cependant, si il à quelque chose qu’elle ne peux pas supporter, c’est l’obscurité. Oui, Emi à la phobie du noir. C’est pourquoi elle garde toujours une lampe torche dans son sac en cas de coupure de courant. Le noir lui fait perdre tout ses moyens. En général, quand ça arrive chez elle, elle va se rouler en boule sous sa couette et pleure contre son oreiller. Pour l’instant, ça ne lui ai jamais arrivé au lycée, excepté le fait qu’elle évite comme la peste le club de magie noire.

Elle fait partie du club de musique, estimant que la musique Est-ce qu’il y à de plus important dans sa vie. Tout les jours, elle s’entraîne d’arrache pied pour progresser au piano. C’est un objectif, pour elle. Devenir la plus grande musicienne qu’Ouran n’aie jamais connu !

Je ne me suis pas toujours appelée Emi.
Dans le temps, j’avais une sœur jumelle. C’était elle, Emi. Moi, je m’appelais Miu.
Comment en sommes nous arrivés à ce changement de nom ? J’y viens, patience.

Nos parents, Yuriko et Ren Midorikawa, sont tout deux des artistes qui commencent petit à petit à se faire reconnaître. Lui est musicien, elle est danseuse. Du coup, ils ne sont pas souvent là au manoir, et donnent leurs ordres aux domestiques par téléphone.
Moi et Emi, malgré notre lien de jumelles, étions fondamentalement différentes. Elle était absolument douée en tout. Parfaite. Sans aucun défaut. Alors que moi, je n’étais vraiment pas douée. Je ratais tout ce que je faisait. D’ailleurs, j’ai toujours su que tout le monde la préférait à moi. Comment ? Et bien, premièrement, c’est toujours elle qu’on allait réveiller en premier pour la faire jouer du piano. Moi, on me laissait dormir, et c’était souvent les applaudissements pour ma sœur qui me réveillaient. Deuxièmement, on me cachait. Oui, c’était Emi qu’on présentait aux invités. Emi qu’on emmenait aux fêtes. La naissance annoncée dans les journées ? Celle d’Emi. De plus, j’avais une santé très fragile, de ce fait je n’allais pas souvent à l’école. Je n’ai jamais existé. Aurai-je dû détester ma sœur ? Peut-être. Mais je savais que même si je le voulais, je ne pourrais pas. Car c’était aussi elle qui me prenait dans ses bras dès qu’il faisait noir. Elle, la seule qui voyait que j’existait.

Ne pas exister aux yeux des autres ne me dérangeait pas tant que ça. Je vivais ma petite vie tranquille au manoir, à épier ma sœur, et ses activités que je savais bien que je ne ferai jamais. J’ai grandis dans l’ombre d’Emi et, les années passant, je n’existais toujours pas. Au lieu de s’améliorer, ma santé empirait, et je ne sortais plus du manoir. Je passais mes journées au coin d’un mur, à dessiner.

Si j’avais su que ma vie allait changer si subitement…

Un soir, alors que je dormais profondément, un grand bruit me réveilla. J’allumais rapidement la lumière et vit alors qu’Emi n’était plus dans son lit. Du bruit venait du salon. Doucement, je sortis de la chambre et me cacha derrière la porte, observant. Des individus tout en noir s’étaient introduits par la fenêtre. L’un deux tenait ma sœur par le bras. Un autre fouillait bruyamment le salon, mettant quelques objets dans un grand sac. Je me cachais. J’avais peur, très peur. Une main vint s’abattre sur mon épaule et me poussa à l’intérieur du salon. L’autre homme en noir qui était derrière moi lança :
-Hé ! Y avait aussi celle-là ! On l’emmène ou pas ?!
L’homme qui tenait ma sœur me dévisagea avec mépris, puis répondit:
-Nan, jsais pas qui c’est ! Grouille, on dégage !
Et sur ces mots, le premier homme sortit par la fenêtre. Le second me dépassa et suivit le premier. Le troisième prit ma sœur sous son bras. Celle-ci leva la main vers moi et cria:
- MIU !!
J’ai levé la main vers elle, ne pouvant parler tant j’étais effrayée. L’homme prit la fuite par la fenêtre, Emi avec lui.
Quelques minutes plus tard, lorsque les domestiques apprirent la nouvelle, ils furent paniqués à l’idée de devoir appeler mes parents pour leur apprendre que leur fille bien-aimée c’était faite enlevée. Ils paniquaient tous. C’était drôle au début, puis ça devint stressant. J’agrippais la robe d’une des domestiques, et lui dit doucement:
-Dites que leur fille Miu à disparue.
Ils m’ont tous dévisagés. L’un deux s’est risqué à parler:
-Mais…C’est Emi qui à disparue…
Je soupirais, remontait mes cheveux pour faire comme s’ils étaient plus courts en regardant les domestiques, espérant qu’ils comprennent le rapport.
-Miu à disparue. D’accord ?
Ils me dévisagèrent de nouveau, puis hochèrent la tête. De mon côté, j’allais à la salle de bain me couper les cheveux, comme Emi les avait.
Une vingtaine de minutes après, les domestiques avaient avertis mes parents. A ce qu’il paraît, ils n’auraient que soupiré « Ah, dommage. » et auraient raccroché.
Depuis, j’ai tout fait pour ressembler le plus possible à Emi. Je me suis mise au piano, et plus je jouais, moins fragile de santé j’étais. La musique m’a sauvé la vie. J’ai pu retourner au lycée, à Ouran plus spécialement.

Personne n’avais jamais entendu parler de Miu Midorikawa.
Personne n’en entendra jamais parler.